L’utilisation de l’énergie urbaine augmentant rapidement, les villes seront essentielles à une transition énergétique durable et des solutions énergétiques propres et décentralisées.

 

Stockholm, Francfort et Séoul, entre autres, toutes ces villes montrent comment cela peut être fait. Elles visent toutes à augmenter leur approvisionnement en énergie renouvelable, à augmenter le nombre de véhicules électriques et à fournir des solutions de chauffage et de refroidissement renouvelables pour les bâtiments.

Objectifs ambitieux

Les trois ont fixé des objectifs ambitieux:

  • Stockholm vise à être exempte de combustibles fossiles d’ici 2040
  • Francfort s’efforce d’atteindre un approvisionnement énergétique 100 % renouvelable d’ici 2050
  • Séoul veut être autosuffisante à 20 % en électricité durable d’ici 2020

Un défi crucial pour atteindre des objectifs renouvelables ambitieux est que les différentes parties du système énergétique doivent être étroitement liées.

Pendant ce temps, les véhicules électriques et les pompes à chaleur atteignent leur plein potentiel lorsqu’ils fonctionnent avec de l’électricité propre. En outre, les niveaux élevés d’efficacité énergétique dans les bâtiments et l’industrie sont un must.

 

Bémol

Mais tandis que les entreprises et les villes avancent, la conception actuelle du marché et la réglementation existante ne semblent pas être prêtes pour un modèle d’énergie plus décentralisé.

Les subventions aux combustibles fossiles, le manque de prix du carbone, les régimes fiscaux variés ou le partage inégal des coûts pour les coûts du réseau électrique sont autant d’obstacles qui signifient que la bataille du renouvelable n’est pas encore gagnée.

Une approche plus intégrée de l’élaboration des politiques sera nécessaire, en reliant les secteurs de l’énergie, de la chaleur et des transports.

 

Et chez nous?

On le sait, ces dernières années, les énergies renouvelables ont la cote auprès des Suisses. Nous optons de plus en plus pour une énergie 100 % renouvelable, selon une étude publiée par “Vue”. Déjà, en 2011, un peu moins de 40 % de la consommation d’électricité était d’origine renouvelable.

Cela signifie que 15 % des ménages et 25 % des entreprises préfèrent ces produits à une offre de base plus avantageuse issue de sources non renouvelables, toujours selon cette même étude.

Les modèles des fournisseurs qui ne proposent plus que de l’électricité sous forme de produits tout en laissant leurs clients choisir des produits moins chers issus du nucléaire ou du fossile s’avèrent particulièrement efficaces dans les ventes.

Pratiquement tous les consommateurs ont accès à une offre de ce genre par le biais de leur fournisseur en électricité. Les 95 % du marché sont ainsi couverts, et les 5 % restants peuvent se procurer de l’électricité issue de sources renouvelables par certificats. La Suisse reste sur la bonne voie du renouvelable.